jeudi 29 décembre 2011

Collection de peintures, Château de Chenonceau, Le Cabinet Vert




"La Reine de Saba", Le Tintoret, XVI ème siècle.


Ayant travaillé récemment au château de Chenonceau, j’ai pu avoir le privilège de découvrir une grande collection de tableaux de grands maîtres, parmi lesquels :
-Jésus chassant les marchands du Temple d'après Jouvenet.
-Étude de tête de femme par Véronèse.
-La Fuite en Égypte, par Poussin.
-L'Enfant aux fruits par Van Dyck.
-Les trois Grâces par Van Loo.
-la Reine de Saba, par le Tintoret...
Selon moi, l'oeuvre la plus impressionante reste le tableau de la Reine de Saba du Tintoret, datant du .
Cela reste une expérience professionnelle qui a pu me permettre d’enrichir et d’élargir mes connaissances sur le programme de notre première année à l’école de design en matière d’histoire de l’art.

==>D'autres tableaux présents au château:

Chenonceau, Musée imaginaire, Rétrospective, 2011




Une exposition interéssante en matière de graphisme, découverte dans le cadre d’une expérience professionnelle, toujours au château de Chenonceau. Chaque année en été, un artiste (peintre, sculpteur ou autre…) vient exposer ses œuvres dans la galerie du premier étage du château. L’artiste se doit également de réaliser sa propre affiche pour son exposition temporaire au château. En 2011, ce fut la volonté de présenter au public chaque affiche de chaque artiste réalisée pour ces expositions temporaires. 

mardi 27 décembre 2011

"Moniker", Samuel Boche, 2011


“J’ai sillonné l’Europe de long en large. De train en train, sans jamais sortir du périmètre de la gare, j’ai dormi dans les trains et parfois dans les salles d’attente. J’ai filmé les gens qui restent, ces gens qui habitent la gare – leur refuge et maison de fortune – mais j’ai aussi filmé mon voyage. MONIKER est la trace de cette étrange exploration, nourrie de rencontres et de solitude, de liberté et de mouvement, d’attente, et de kilomètres, succession de trajets jusqu’à se perdre pour mieux se rendre disponible et voir.”
Samuel  Boche. 


Diplômé de l’École Supérieure d’Arts de Lorient en 2002, Samuel Boche s’intéresse à la photographie de rue. Après plusieurs expositions et résidences à travers l’Europe, il bascule son travail photographique vers l’image en mouvement. Il prépare actuellement un nouveau film, cette fois-ci sur l’Île de Nantes.

Le « moniker », apparu vers 1920 en Amérique du Nord. C’était une signature dessinée directement sur les trains par les Hobos qui voyageaient de ville en ville, sans destination particulière, à la recherche de petits jobs. Ces graffitis signalaient des choses : “ici, ville accueillante”, “mauvais shérif”...
Moniker traite à la fois des sujets comme le voyage, le travail, la misère, la solitude. Le son vient renforcer ces caractéristiques. L’image, elle, porte davantage sur le cheminement, l’idée de trajet et le passage d’individus. Dans ce film de 52 minutes, le spectateur désorienté s’en remet aux déambulations du photographe et éprouve avec lui cette forme de mélancolie générée par l’exercice paradoxale de la solitude dans un endroit pourtant peuplé d’individus. Moniker, une vidéo- performance à la fois réaliste, touchante, perturbante et ponctuée d’un regard poétique.